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dimanche 11 décembre 2022

Discours de Pétain - 11 octobre 1940

 

Discours de Pétain, le 11 octobre 1940 :


 

L’ordre nouveau

« Français,

La France a connu, il y a quatre mois, l'une des plus grandes défaites de son histoire. Cette défaite a de nombreuses causes, mais toutes ne sont pas d'ordre technique. Le désastre n'est, en réalité, que le reflet, sur le plan militaire, des faiblesses et des tares de l'ancien régime politique.

Ce régime, pourtant, beaucoup d'entre vous l'aimaient.

Votant tous les quatre ans, vous vous donniez l'impression d'être les citoyens libres d'un État libre, aussi vous étonnerai-je en vous disant que jamais, dans l'histoire de la France, l'État n'a été plus asservi qu'au cours des vingt dernières années.

Asservi de diverses manières : successivement, et parfois simultanément, par des coalitions d’intérêts économiques et par des équipes politiques ou syndicales prétendant, fallacieusement, représenter la classe ouvrière.

Selon la prédominance de l'une ou de l'autre de ces deux servitudes, des majorités se succédaient au pouvoir, animées trop souvent du souci d'abattre la minorité rivale. Ces luttes provoquaient des désastres. L'on recourait, alors, à ces vastes formations dites « d'Union Nationale » qui ne constituaient qu'une duperie supplémentaire. Ce n'est pas, en effet, en réunissant des divergences que l'on parvient à la cohérence. Ce n'est pas en totalisant des bonnes volontés que l'on obtient une volonté.

De ces oscillations et de ces vassalités, la marque s’imprimait profondément dans les mœurs, tout criait l'impuissance d'un régime qui ne se maintenait au travers des circonstances les plus graves qu'en se renonçant lui-même, par la pratique des pleins pouvoirs. Il s'acheminait ainsi, à grands pas, vers une révolution politique que la guerre et la défaite ont seulement hâtée.

Prisonnier d'une telle politique intérieure, ce régime ne pouvait, le plus souvent, pratiquer une politique extérieure digne de la France.

Inspirée, tour à tour, par un nationalisme ombrageux et par un pacifisme déréglé, faite d'incompréhension et de faiblesse (alors que notre victoire nous imposait la force et la générosité), notre politique étrangère ne pouvait nous mener qu'aux abîmes. Nous n'avons pas mis plus de quinze ans à descendre la pente qui y conduisait.

Un jour de septembre 1939, sans même que l'on osât consulter les Chambres, la guerre, une guerre presque perdue d'avance, fut déclarée. Nous n'avions su ni l'éviter ni la préparer.

C'est sur cet amas de ruines qu'il faut, aujourd'hui, reconstruire la France.

L'ordre nouveau ne peut, en aucune manière, impliquer un retour, même déguisé, aux erreurs qui nous ont coûté si cher, on ne saurait davantage y découvrir les traits d'une sorte « d'ordre moral » ou d'une revanche des événements de 1936.

L'ordre nouveau ne peut être une imitation servile d'expériences étrangères. Certaines de ces expériences ont leur sens et leur beauté. Mais chaque peuple doit concevoir un régime adapté à son climat et à son génie.

L'ordre nouveau est une nécessité française. Nous devrons, tragiquement, réaliser dans la défaite la révolution que, dans la victoire, dans la paix, dans l'entente volontaire de peuples égaux, nous n'avons même pas su concevoir.

Indépendante du revers des ses armes, la tâche que la France doit accomplir l'est aussi et à plus forte raison des succès et des revers d'autres nattions qui ont été, dans l'histoire, ses amies ou ses ennemies. 

Le régime nouveau, s'il entend être national, doit se libérer de ces amitiés ou de ces inimitiés, dites traditionnelles, qui n'ont, en fait, cessé de se modifier à travers l'histoire pour le plus grand profit des émetteurs d'emprunts et des trafiquants d'armes.

Le régime nouveau défendra, tout d'abord, l'unité nationale, c'est-à-dire l'étroite union de la Métropole et de la France d'outre-mer. Il maintiendra les héritages de sa culture grecque et latine et leur rayonnement dans le monde.

Il remettra en honneur le véritable nationalisme, celui qui, renonçant à se concentrer sur lui-même, se dépasse pour atteindre la collaboration internationale.

Cette collaboration, la France est prête à la rechercher dans tous les domaines, avec tous ses voisins. Elle sait d'ailleurs que, quelle que soit la carte politique de l'Europe et du monde, le problème des rapports franco-allemands, si criminellement traité dans le passé, continuera de déterminer son avenir.

Sans doute, l'Allemagne peut-elle, au lendemain de sa victoire sur nos armes, choisir entre une paix traditionnelle d'oppression et une paix toute nouvelle de collaboration.

À la misère, aux troubles, aux répressions et sans doute aux conflits que susciterait une nouvelle paix faite « à la manière du passé », l'Allemagne peut préférer une paix vivante pour le vainqueur, une paix génératrice de bien-être pour tous.

Le choix appartient d'abord au vainqueur ; il dépend aussi du vaincu. Si toutes les voies nous sont fermées, nous saurons attendre et souffrir. Si un espoir au contraire se lève sur le monde, nous saurons dominer notre humiliation, nos deuils, nos ruines. En présence d'un vainqueur qui aura su dominer sa victoire, nous saurons dominer notre défaite.

Le régime nouveau sera une hiérarchie sociale. Il ne reposera plus sur l'idée fausse de l'égalité naturelle des hommes, mais sur l'idée nécessaire de l'égalité des « chances » données à tous les Français de prouver leur aptitude à « servir ».

Seuls le travail et le talent deviendront le fondement de la hiérarchie française. Aucun préjugé défavorable n'atteindra un Français du fait de ses origines sociales, à la seule condition qu'il s'intègre dans la France nouvelle et qu'il lui apporte un concours sans réserve. On ne peut faire disparaître la lutte des classes, fatale à la nation, qu'en faisant disparaître les causes qui ont formé ces classes, qui les ont dressées les unes contre les autres.

Ainsi renaîtront les élites véritables que le régime passé a mis des années à détruire et qui constitueront les cadres nécessaires au développement du bien-être et de la dignité de tous.

Certains craindront peut-être que la hiérarchie nouvelle détruise une liberté à laquelle ils tiennent et que leurs pères ont conquise au prix de leur sang. Qu'ils soient sans inquiétude.

L'autorité est nécessaire pour sauvegarder la liberté de l'État, garantie des libertés individuelles, en face des coalitions d'intérêts particuliers. Un peuple n'est plus libre, en dépit de ses bulletins de vote, dès que le gouvernement qu'il a librement porté au pouvoir devient le prisonnier de ses coalitions.

Que signifierait d'ailleurs, en 1940, la liberté (l'abstraite liberté) pour un ouvrier chômeur ou pour un petit patron ruiné, sinon la liberté de souffrir sans recours, au milieu d'une nation vaincue ?

Nous ne perdrons, en réalité, certaines apparences trompeuses de la liberté que pour mieux en sauver la substance.

L'histoire est faite d'alternances entre des périodes d'autorité dégénérant en tyrannie et des périodes de libertés engendrant la licence. L'heure est venue pour la France de substituer à ces alternances douloureuses une conjonction harmonieuse de l'autorité et des libertés.

Le caractère hiérarchique du nouveau régime est inséparable de son caractère social.

Mais ce caractère social ne peut se fonder sur des déclarations théoriques. Il doit apparaître dans les faits. Il doit se traduire par des mesures immédiates et pratiques.

Tous les Français, ouvriers, cultivateurs, fonctionnaires, techniciens, patrons ont d'abord le devoir de travailler, ceux qui méconnaîtraient ce devoir ne mériteraient plus leur qualité de citoyen. Mais tous les Français ont également droit au travail. On conçoit aisément que, pour assurer l'exercice de ce droit et la sanction de ce devoir, il faille introduire une révolution profonde dans tout notre vieil appareil économique.

Après une période transitoire, pendant laquelle les travaux d'équipement devront être multipliés et répartis sur tout le territoire, nous pourrons, dans une économie organisée, créer des centres durables d'activité où chacun trouvera la place et le salaire que ses aptitudes lui méritent. Les solutions, pour être efficaces, devront être adaptées aux divers métiers. Telle solution qui s'impose pour l'industrie n'aurait aucune raison d'être pour l'agriculture familiale, qui constitue la principale base économique et sociale de la France.

Mais il est des principes généraux qui s'appliqueront à tous les métiers. Ces métiers seront organisés et leur organisation s'imposera à tous. Les organisations professionnelles traiteront de tout ce qui concerne le métier, mais se limiteront au seul domaine professionnel. Elles assureront, sous l'autorité de l'État, la rédaction et l'exécution des conventions de travail. Elles garantiront la dignité de la personne du travailleur, en améliorant ses conditions de vie, jusque dans sa vieillesse. Elles éviteront enfin les conflits, par l'interdiction absolue des « lockout » et des grèves, par l'arbitrage obligatoire des tribunaux de travail.

Le régime économique de ces dernières années faisait apparaître les mêmes imperfections et les mêmes contradictions que le régime politique : sur le plan parlementaire, apparence de liberté. Sur le plan de la production et des échanges, apparence de libéralisme, mais, en fait, asservissement aux puissances d'argent et recours de plus en plus large aux interventions de l'État.

Cette dégradation du libéralisme économique s'explique d'ailleurs aisément. La libre concurrence était, à la fois, le ressort et le régulateur du régime libéral. Le jour où les coalitions et les trusts brisèrent ce mécanisme essentiel, la production et les prix furent livrés, sans défense, à l'esprit de lucre et de spéculation.

Ainsi se déroulait ce spectacle révoltant de millions d'hommes manquant du nécessaire en face de stocks invendus et même détruits dans le seul dessein de soutenir le cours des matières premières. Ainsi s'annonçait la crise mondiale.

Devant la faillite universelle de l'économie libérale, presque tous les peuples se sont engagés dans la voie d'une économie nouvelle. Nous devons nous y engager à notre tour et, par notre énergie et notre foi, regagner le temps perdu. Deux principes essentiels nous guideront : l'économie doit être organisée et contrôlée. La coordination par l'État des activités privées doit briser la puissance des trusts et leur pouvoir de corruption. Bien loin donc de brider l'initiative individuelle, l'économie doit la libérer de ses entraves actuelles en la subordonnant à l'intérêt national. La monnaie doit être au service de l'économie, elle doit permettre le plein essor de la production, dans la stabilité des prix et des salaires. Une monnaie saine est, avant tout, une monnaie qui permet de satisfaire aux besoins des hommes. Notre nouveau système monétaire ne devra donc affecter l'or qu'à la garantie des règlements extérieurs. Il mesurera la circulation intérieure aux nécessités de la production.

Un tel système implique un double contrôle : sur le plan international, contrôle du commerce extérieur et des changes pour subordonner aux nécessités nationales l'emploi des signes monétaires sur les marchés étrangers ; sur le plan intérieur, contrôle vigilant de la consommation et des prix, afin de maîtriser le pouvoir d'achat de la monnaie, d'empêcher les dépenses excessives et d'apporter plus de justice dans la répartition des produits. Ce système ne porte aucune atteinte à la liberté des hommes, si ce n'est à la liberté de ceux qui spéculent, soit par intérêt personnel, soit par intérêt politique.

Il n'est conçu qu'en fonction de l'intérêt national. Il devra, dans les dures épreuves que nous traversons, s'exercer avec une entière rigueur.

Que la classe ouvrière et la bourgeoisie fassent, ensemble, un immense effort pour échapper aux routines de paresse et prennent conscience de leur intérêt commun de citoyen, dans une nation désormais unie.

Telle est, aujourd'hui, Français, la tâche à laquelle je vous convie.

Il faut reconstruire.

Cette reconstruction, c'est avec vous que je veux la faire.

La Constitution sera l'expression juridique de la Révolution déjà commencée dans les faits, car les institutions ne valent que par l'esprit qui les anime.

Une révolution ne se fait pas seulement à coups de lois et de décrets. Elle ne s'accomplit que si la nation la comprend et l'appelle, que si le peuple accompagne le gouvernement dans la voie de la rénovation nécessaire.

Bientôt, je vous demanderai de vous grouper pour qu'ensemble réunis autour de moi, en communion avec les anciens combattants déjà formés en Légion, vous meniez cette révolution jusqu'à son terme, en ralliant les hésitants, en brisant les forces hostiles et les intérêts coalisés en faisant régner, dans la France nouvelle, la véritable fraternité nationale. »

Philippe PÉTAIN

Nous reproduisons, ici, un abrégé de la rencontre de Montoire du 24 octobre 1940[1] paru dans le numéro 61 (pp. 237 à 240), semaine du 20 au 26 octobre 1941, des « Informations générales » du Ministère de l’Intérieur :

 

ANNIVERSAIRE DE LA RENCONTRE DE MONTOIRE

 

« La date du 24 octobre marque le premier anniversaire de l'entrevue de Montoire, au cours de laquelle le chancelier Hitler et le maréchal Pétain se mirent d'accord sur le principe d'une collaboration entre la France et l'Allemagne.

Rappelons les faits :

Dans son message du 11 octobre 1940, le chef de l'État français annonçait que la France était « prête à rechercher la collaboration dans tous les domaines avec tous ses voisins ».

Son message s'achevait dans une adjuration qui est restée dans toutes les mémoires. Sans doute, l'Allemagne peut-elle, au lendemain de sa victoire sur nos armes, choisir entre une paix traditionnelle d'oppression et une paix toute nouvelle de collaboration, la misère, aux troubles, aux reprissions, et sans doute, aux conflits que susciterait une paix à la manière du passé, l'Allemagne peut préférer une paix vivante pour le vainqueur, une paix génératrice de bien-être pour tous. Le choix appartenait d'abord au vainqueur ; il dépend aussi du vaincu. Si toutes les voies nous sont fermées, nous saurons attendre et souffrir : si un espoir au contraire se lève sur le monde, en présence d'un vainqueur qui aura su dominer sa victoire, nous saurons dominer notre débat. 

La réponse allemande ne tarda point :

Le 22 octobre, à Montoire, en France occupée, M. Pierre Laval rencontrait le chancelier Hitler et M. von Ribbentrop.

Le 24, dans la même ville, avait lieu l'entrevue historique entre le maréchal Pétain et le Führer.

Le 26, la présidence du conseil publiait le communiqué suivant :

« L'entretien qui a eu lieu le 24 octobre entre le chancelier Hitler et le maréchal Pétain, en présence de MM. von Ribbentrop et Pierre Laval, s'est déroulé dans une atmosphère de haute courtoisie. Le Maréchal a été reçu avec les honneurs dus à son rang. »

L'entretien entre les deux chefs, qui a suivi, a donné lieu à un examen général de la situation, en particulier des moyens de reconstruire la paix en Europe.

Les deux interlocuteurs se sont mis d'accord sur le principe d'une collaboration. Les modalités d'application en seront examinées ultérieurement.

Le 30 octobre, le chef de l'État, dans une allocution radiodiffusée, précisait le sens de l'événement (voir annexe 2). Il est possible aujourd'hui, à un an de distance, de constater que la politique choisie par la France à Montoire n'a pas manqué de porter ses fruits. La collaboration s'est poursuivie, marquée notamment par un entretien de l'amiral Darlan avec le chancelier Hitler.

Le maréchal Pétain en donna la nouvelle au peuple français le 15 mai dernier, en en soulignant la portée : « Ce nouvel entretien nous permet d'éclairer la route de l'avenir et de continuer les conversations engagées avec le gouvernement allemand. Si, dans l'étroite discipline de notre esprit public, nous savons mener à bien les négociations en cours, la France pourra surmonter sa défaite et conserver dans le monde son rang de puissance européenne et coloniale. »

Le 29 mai 1941, l'Amiral commentait lui-même cette entrevue en ces termes :

« Le chancelier ne m'a pas demandé de lui livrer notre flotte. Tout le monde sait, et les Anglais mieux que quiconque que je ne la livrerai à personne. Le chancelier ne m'a demandé aucun territoire colonial. Il ne m'a pas demandé de déclarer la guerre à l'Angleterre. Pourquoi l'eût-il fait ?

L'Allemagne, qui a commencé la guerre seule, se juge capable de la terminer seule, contre n'importe quelle coalition. À aucun moment de la conversation, il n'a été question d'un abandon quelconque de la souveraineté française. La France choisit librement la voie dans laquelle elle s'engage. D'elle dépendent son présent et son avenir. Elle aura la paix qu'elle se sera faite elle-même. Elle aura, dans l'organisation européenne, la place qu'elle se sera préparée. » Et, plus loin :

« Depuis l'entrevue de Montoire, au cours de laquelle le principe de la collaboration a été décidé, la France a marqué par des gestes son désir de poursuivre cette politique. Ce sont ces gestes qui ont déterminé le chancelier à nous accorder les atténuations aux conséquences de la défaite et aux conditions de l'armistice que vous venez d'apprendre. Écoutez bien mes paroles : De l'issue des négociations en cours, dépend étroitement l'avenir de la France. Il s'agit pour elle de choisir entre la vie et la mort. Le, Maréchal et le gouvernement ont choisi la vie ».

Le 10 juin, l'Amiral insistait encore sur la nécessité de faire confiance au Maréchal sur le terrain de la collaboration avec l'Allemagne, dans le double dessein d'améliorer les conditions de l'armistice et de préparer la paix.

Croyez-vous par exemple, le déclara notamment l'Amiral, que l'armée d'occupation accepterait de diminuer ses réquisitions et ses prélèvements si elle avait le sentiment d'une hostilité permanente de notre part ?

Croyez-vous que nos prisonniers nous seraient rendus par l'Allemagne, si elle avait la sensation qu'en agissant ainsi, elle devait grossir le nombre de ses ennemis ?

Croyez-vous que nos agriculteurs chassés de leurs fermes pourront y retourner si les Allemands ont l'impression que la France reste l'ennemi héréditaire ?

L'Amiral concluait sa harangue par cet appel :

« Français, ayez le courage de dominer votre défaite, soyez assurés que l'avenir du pays est intimement lié à celui de l'Europe. Si, pour vous engager dans la voie où le Maréchal et son gouvernement vous invitent à les suivre, il vous faut vaincre des illusions ou consentir des sacrifices, puisez votre force dans la certitude que cette voie est pour notre patrie la voie du salut ».





[1] « Le Maréchal Pétain et M. Pierre Laval se rencontrent à Montoire avec le Chancelier Hitler et M. Von Ribbentrop. Un accord franco-allemand a été réalisé « sur le principe d’une collaboration dont les modalités restent à définir. » p. 58 (A) Almanach 1942 de la Légion Française des Combattants.


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Soldat en Alsace-Lorraine (1939-1940)

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